Découvertes

En passant chez mon luthier  cet été, pour un réglage sur le nyckelharpa, j’entends ce son étrange qui sort de la chaîne hifi. En demandant ce que c’est, je tombe sur un groupe dont je n’ai jamais entendu le nom : les Musiciens de Saint-Julien. L’album est encore plus étrange : Beauté barbare. WTF ? De retour à la maison, je cherche l’album sur Qobuz . Je l’écoute. Cymbalum et cornemuses, on m’avait perdu : je l’ai écouté en boucle tout l’été.
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Georges Collier anime une chaîne Youtube  qui propose des transcriptions d’extraits musicaux, en surimpression sur la vidéo. Il existe une guilde cachée de nerds, dans les tréfonds d’internet1, qui prend plaisir à transcrire des morceaux célèbres pour les poster ainsi, et d’autres qui prennent plaisir à les regarder (on ne juge pas). C’est là que j’ai découvert ce morceau de bravoure de Gunhild Carling. Pour l’anecdote, je suis incapable de tenir plus de 2 temps sans reprendre mon souffle, à la whistle, après avoir monté des escaliers.
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Dans la longue liste des chaînes Youtube sous-appréciées, on trouve le duo anglais Bisarr , formé de deux poly-instrumentistes et chanteurs, Nicholas Konradsen et James Noble, spécialisés en musiques folklorique nordique et médiévale. Nicholas joue de la cornemuse suédoise, de la vielle à roue, et divers instruments à vents, dont certains qu’il fabrique lui-même. James joue du cistre (cittern), de l’oud et d’autres machins étranges à cordes grattées réservés aux connaisseurs. Un autre hasard des suggestions Youtube m’avait amené sur cette vidéo, où ils dépoussièrent le classique Stella splendes, tiré du Livre vermeil de Montserrat , recueil de danses et de chants pieux à l’usage des pélerins du sanctuaire de la Vierge de Montserrat (Espagne) écrit vers 1399 :
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Ma grosse claque musicale de 2021, c’est le groupe Light in Babylon , découvert au hasard des suggestions de l’algorithme de recommendation de YouTube, dans cette vidéo que je n’oublierai jamais : La chanteuse, Michal Elia Kamal, israëlienne d’origine iranienne, chante en hébreu, accompagnée par un guitariste français, Julien Demarque, et un santouriste  turc, Metehan Ciftci. Et quand elle chante, elle occupe le temps et l’espace. Outre un charisme fou sur scène, sa voix impose le silence et arrête le temps.
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